La naissance de la commune
La commune de Seigy s’appelait SIGIACUM en 1144. Il semblerait qu’elle porte le nom d’un homme gaulois ou germanique. Ancienne dépendance de l’abbaye de Pontlevoy et ancien diocèse de Bourges, c’était un territoire qui vivait essentiellement de la culture, des élevages et du vignoble. Idéalement situé en marge de la voie fluviale du Cher et toute proche d’une voie romaine reliant Chartres au centre de la Gaulle, Seigy a connu de nombreux affrontements liés la présence de plusieurs places fortes telles que Montrichard, Saint Aignan, Châteauvieux ou Selles sur Cher. La commune a également connu de nombreuses querelles avec la commune de Saint Aignan.
Accolé par le hameau de St Gennefort au chef-lieu de canton, St Aignan, le village de Seigy s’est développé autour de l’Eglise Saint Martin, de la Mairie et de l’Ecole communale, en direction du hameau du Haut Duguet.
Commune rurale, les traces d’un passé agricole et viticole sont encore perceptibles dans l’organisation territoriale : de nombreux hameaux/écarts entourés de vignes sont présents sur l’ensemble de la commune. Les vallées du Traine-Feuilles et du ruisseau de Seigy débouchent sur le Cher, rivière sauvage puis
Nouvelle organisation territoriale
Le décret de l’Assemblée nationale du décrète qu’« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne », mais ce n’est qu’avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Seigy devient formellement « commune de Seigy ». En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Saint Aignan et au district de Saint Aignan. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu’un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés.
La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d’importance en retrouvant une fonction administrative. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24. Seigy est alors rattachée au canton de Saint-Aignan et à l’arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X (). Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Localisation et communes limitrophes
La commune de Seigy se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Plateaux bocagers de la Touraine méridionale.
Seigy se situe à 2,5 km de Saint-Aignan, chef-lieu du canton de Saint-Aignan dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Aignan.
Seigy est limitrophe des communes de Saint Aignan (2942 hab. au 01/01/2022) à l’ouest, Noyers-sur- Cher (2 753 hab. au 01/01/2022) au nord, Couffy (498hab. au 01/01/2022) à l’est et Châteauvieux (539 hab. au 01/01/2022) au sud.
Elle entretient davantage de relations avec les communes de Saint Aignan et de Noyers, deux pôles économiques auxquels elle s’est naturellement rattachée.